google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: Edward

vendredi 23 novembre 2012

Edward

Je vais me faire des amis, tiens.. Ça faisait longtemps... Hopper, je trouve ça à chier.. J’ai le droit, hein, vous me direz... Mais ce que je trouve hallucinant, c’est le déferlement. Si on les écoutait, tous ces américanophiles bourgeois, il faudrait reconnaître en Hopper l’un des plus grands peintres de tous les temps.... C’est affligeant ! .. Mais la lumière, enfin, vous avez vu la lumière ?... Et Velasquez, alors, c’est quoi? .... Et Goya ? ... Ah oui, je vois.. C’est VIEUX !... Car, je le crains, ce qui plaît, en Hopper, c’est que c’est un Yankee. J’ai toujours mis ça sur le compte d’un vilain complexe : le fait que les amerloques ne sont à l’origine de rien... Et pour cause.. Les USA sont un pays jeune... Ce qui fait que, systématiquement, ils admirent leurs artistes, bons ou mauvais, au-delà de tout. Et, de ce côté-ci du globe, ils bénéficient en ça de l’appui de tout un tas de gens, généralement influents, qui entretiennent en eux, après toutes ces années, tous ces déboires, le mythe du rêve américain.... C’est pareil, en littérature. D’abord, c’est une ineptie de parler de littérature américaine. Il n’y a pas de littérature américaine .. Que des écrivains de là-bas. Tout pareil pour nous. Pas de littérature française, que des littérateurs. Et, tout à fait sincèrement, je trouve que les littérateurs de par ici sont plutôt meilleurs, en moyenne. A part quelques géants, la littérature des Ricains, désolé, à chier aussi....

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