L’une des plus grandes souffrances de nos amis alsaciens, c’est d’avoir subi avec ambiguïté le nazisme. Ce qui, de nos jours, se résume à une expression : les “malgré nous”. Or, figurez-vous, mes origines sont assez exotiques, puisque je dois la moitié de mes gènes à l’Alsace et l’autre à la Bretagne. Ce qui me vaut, donc, d’avoir des ancêtres alsaciens. Et je peux vous dire, sans détours, que ces origines sont peu enviables. La chose est très simple : à part mon grand-père, toute ma famille a été nazie. C’est abrupt, sans conteste.... TOUS ! Je les ai rencontrés, une seule fois, en Suisse, où la fin de la guerre (39-45) les avait jetés. Chez l’un d’entre eux, nous avons visité une cave où étaient exposés l’uniforme(SS) de l’aïeul, des photos de l’époque, des armes, des médailles et... le drapeau nazi. Le grand-père, pas le mien, le leur, a même gratifié ma mère, à l’époque, j’avais dix ans, d’un très élogieux : ton fils, ma fille, c’est un vrai Aryen !.... N’allez pas croire que je sois plus fier de mes bretonnes origines, puisque quiconque aura fouillé sait que les Bretons, eux aussi, furent largement collaborateurs du nazisme, pour des raisons de préservation de leur culture.... L’ennemi, c’était la France, évidemment. Alors, pardon, amis alsaciens, “malgré nous", c’est à se plier de rire. Malgré nous ? A l’insu de mon plein gré ?
Rappel : la seule région qui ait échappé à la vague rose des élections régionales dernières et qui, donc, est restée aux mains de la droite sarkozyste est...... L’Alsace.
jeudi 20 septembre 2012
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