google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: Sentimentalisme

mardi 16 novembre 2010

Sentimentalisme

L’émotion... Ah!... L’émotion!... Devant le tragique de l’existence, le fait inévitable de l’approche de notre fin, deux routes, en gros, s’offrent aux gens. Celle de la joie... La véritable joie, celle qui tient à la conscience du fait qu’être en vie est la plus grande richesse qui nous soit offerte, malgré l’imminence d’une fin. L’autre, c’est évidemment l’évitement émotionnel. Celui qui fait que l’autre peut vous apparaître immédiatement comme votre semblable. Dans cet univers de pensée, le fait de perdre son emploi, par exemple, s’équivaut, qu’on soit PDG ou manoeuvre, le fait de perdre son père a le même sens, qu’on soit milliardaire ou chômeur, la révélation d’une pathologie létale a la même valeur, ce qui compte, c’est le factuel immédiat, sans considération pour le contexte. Mais l’autre peut aussi bien être envisagé, instantanément, comme votre pire ennemi, celui qui est laid, qui sent mauvais, qui veut vous prendre votre bien. Le monde de l’émotion, c’est celui de tous les possibles, sans absolument aucune objectivité, sans autre argument que le ressenti. Le “tout émotion” n’est rien d’autre qu’un outil de domination sociétale, une façon très habile de maintenir un ordre social établi...

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