mercredi 22 septembre 2010
Le parrain
Une chose m’épate, c’est qu’aucun des porte-flingue de notre mafioso en chef, notre parrain, Don Sarkoléone, les Ciotti, Bertrand, Lellouche, Lefebvre, Estrosi, j’en passe.., aucun, donc, n’ait encore sorti son langage de charretier habituel et n’ait traité Mme Viviane Reding de mal baisée, de furie hystérique ou de femelle en chaleur, ou bien de l’un de ces jolis noms d’oiseaux dont ils ont le secret. Vous croyez qu’on les aura muselés? Ou bien qu’il l’auraient dit mais qu’on n’en parle pas? Je ne peux pas croire qu’ils aient pu se tenir. Ou alors, c’est le parrain lui-même qui l’aura dit. Ils n’auront pas osé reprendre ses mots. On dit qu’il a la gâchette facile.
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