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mardi 18 janvier 2011

Tunis

Ben Ali s’en est allé.... Au passage, hein, on pourrait en prendre de la graine.. Nous aussi on en a un à faire partir.... Je sais bien que je vais encore faire sourire en comparant le nôtre au tunisien.... On n’en est pas là, ils disent tous..... Et bien, je n’agrée point. De corruption, en France, nous avons maints exemples. Avec les laboratoires pharmaceutiques, par exemple, avec les postes attribués à la famille, aux copains, avec l’enrichissement scandaleux des patrons d’industrie proches du pouvoir,.... La politique de répression est évidente: demandez à Julien Coupat ce qu’il en pense, aux étrangers, aux Rroms, par exemple.... Demandez à Denis Robert, qui a osé affronter les paradis fiscaux, comment il nomme l’avalanche de procès dont il a fait l’objet.... Demandez à Stéphane Guillon qui l’a réellement licencié... Quand au chômage des jeunes et à la misère croissante.... En bref, on aurait mille raisons, donc, de virer également le nôtre... Mais c’est Ben Ali qui s’en est allé.... A tous les rêveurs qui croient que la Tunisie va devenir, à la suite de ces événements, un pays réellement démocratique, je dédie la célèbre phrase du “Guépard” de Giuseppe Tomasi di Lampedusa: “Il faut que tout change pour que rien ne change”.

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