google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: Joyeux délit

mardi 10 juin 2014

Joyeux délit

Je pratique avec délice le délit de sale gueule. Le mien ne concerne pas les Noirs, ni les Arabes, ni les Rroms, ni les Juifs, ni aucun des rastaquouères généralement discrédités. Le mien concerne tout le monde. J'ai le chic pour capter dans un regard, une attitude, un geste, un mode d'expression ou l'air ambiant, le faux-cul, l'ambitieux, l'arriviste, le meurtrier qui n'hésitera pas à vous éliminer, même si ce n'est que socialement, mais aussi le stupide, le niais, le fanfaron, le lâche, bref, toutes les sortes d'égoïstes et de malades qui nous pourrissent la vie. Point absolument nécessaire à ce stade : la différence entre égoïste et individualiste. Pour faire court : l'égoïste ne pense qu'à remplir son compte en banque, l'individualiste ne pense qu'à son profit au sens d'élévation personnelle dont le but est de devenir un « individu » autonome. En bref, je jouis d'un sixième sens. Je croise un type, une nana, et paf !... C'est terminé. On me traite souvent de vieux con raciste, sectaire, quand on est cultivé, et je proteste énergiquement : je suis, certes, un vieux con mais ne suis en rien raciste. Détester les cons n'est pas un racisme. C'est une attitude philosophique. Diogène, par exemple, détestait les cons. Qu'ils soient rois ou manants. De même pour Nietzsche. Le dernier exemple en date porte sur un certain De Carolis. On a confié un temps la télé à ce type et qui s'est finalement fait virer définitivement, il y a peu, pour avoir un peu piqué dans la caisse. Mais, de vous à moi, vous avez regardé De Carolis? Vous auriez confié quoi que ce soit à cet énergumène ? C'est évidemment un délit de sale gueule. Que je revendique dans la joie. Et qui a raison, au bout du compte ?...

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