samedi 28 janvier 2012
Matière blanche
J’ai appris, fortuitement, que le cerveau, lorsqu’on subit un incident, un accident, qui va conduire à un choc inévitable avec un objet dur, un pare-brise, par exemple, le cerveau, donc, tente une migration vers l’arrière du crâne, jusqu’à compresser le cervelet, même prendre un peu la place du rachis, occuper toute la place disponible dans l’arrière de votre boîte crânienne, histoire de minimiser les conséquences au maximum. J’ai toujours eu un problème avec mon cerveau. Une espèce d’impression que lui et moi ne sommes pas un, deux entités séparées. Parce qu’il fait sans arrêt des choses sans moi. Mais, là, d’apprendre qu’il est capable de se déplacer, de quitter le navire comme un vulgaire rat, de se sauver malgré moi, contre moi, ça m’a donné des frissons. L’image que j’ai eue de lui, d’un coup, c’est celle d’une pieuvre, un mollusque, une saleté molle mais vivante. J’ai ça là-haut.... Il me dégoûte.... On peut vivre avec un poulpe dans le crâne, vous croyez?....
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