La
lenteur m'agace. Je parle de la lenteur intellectuelle. Je ne cours
jamais, jamais je ne presse le pas, je ne double jamais personne dans
les queues. Mais la comprenette difficile me met hors de moi. Je n'y
peux rien. Il paraît que j'ai un cerveau spécial, que je n'y suis
pour rien, que le monde est bien plus lent que moi par construction.
N'empêche, quand j'ai en face de moi une personne lente du bulbe, je
m'énerve, je m'emporte, je crie, j'insulte. Il paraît que ce n'est
pas facile de m'avoir comme papa.
lundi 11 février 2013
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Ah ben, vous voyez, on se ressemble finalement. Histoire de surdoués qui passent pour des cinglés.
RépondreSupprimerO.J.