mardi 13 novembre 2012
Casse.....
La Grèce, le Portugal, bientôt l’Espagne, ce sont des laboratoires.... Le capital et ses forces associées y testent la résistance des peuples, grandeur nature, sur des cobayes humains. Et qu’y testeraient-ils? Le point de rupture, on appelle ça. Ces messieurs du capitalisme ont décidé que la protection sociale était obsolète ou, comme diraient les dirigeants étatsuniens, un frein à la croissance.... Depuis plusieurs décennies maintenant, la guerre à la protection sociale est donc déclarée. Pour augmenter les profits, la finance veut la peau de la protection sociale et sa privatisation totale. Vous avez de l’argent, vous payez, vous n’en avez pas et vous vous débrouillez sans soins, sans allocations, sans rien qui viendrait de l’état “providence”, comme ils disent. Deux solutions pour les peuples aujourd’hui soumis à la pression du capital : soit ils se révoltent et, donc, le point de rupture est atteint, ce qui servira de modèle pour tous les autres pays, soit ils courbent l’échine et, alors, la casse continue. On pourrait croire que ça ne va pas tenir, que, très bientôt, les peuples des pays soumis à la pression vont se révolter. Nous le croyons et nous l’espérons, comme si ces peuples du “sud” étaient la dernière barrière capable de nous protéger. C’est compter sans la propagande et la police des états. Car jamais la police, les forces de l’ordre, n’auront été aussi ouvertement au service du capital contre les pauvres. Les polices d’état, aujourd’hui, ce ne sont rien d’autre que des milices du pouvoir et de la finance... Et, si vous voulez mon avis, la révolte n’est pas près de se produire.
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