mardi 15 novembre 2011
Goût du jour
On tente de nous vendre la mode, versus vestimentaire principalement, comme la représentation idéale de notre part de frivolité. La vie serait trop dure si on n’avait pas cette légèreté, pas vrai?.... Manque de bol, il n’y a rien de moins frivole que la mode. Sociologiquement, d’abord. La mode, c’est un moyen de discriminer, avant tout. Les pauvres peuvent-ils être à la mode sans voler ou trafiquer? Economiquement, ensuite. La référence absolue des zozos dans mon genre, c’est Audiard... En un autre temps, j’aurais peut-être lancé le débat Audiard-Simenon. C’était avant.. Aujourd’hui, je laisse ça aux demi-sels de la pensée. La réponse d’Audiard, donc : touche pas au grisby, salope !.... Et, surtout, demain matin, de la joie de vivre et de la frivolité... Sinon : vie impossible.
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