Chaque secousse,
chaque émotion
si elle m’ébranle
me laisse pourtant impuissant
à en déterminer l’épicentre :
stomacal, testiculaire,
cardiaque intestinal ou cérébral
hépatique ou pancréatique
cutané ou sanguin ?
impuissant
désarmé
quel morceau de moi
peut-il encore générer,
après autant d’années
autant de rage
de désespoir,
d’abattement
d’énergie
ou de chagrin
mais aussi,
hélas, peut-être,
de tragique lucidité froide
ou de clairvoyance ?
Dois-je me résoudre,
comme tout un chacun,
à interroger,
finalement,
mon égo ?
Serais-je,
contre toute conviction,
contre toute attente,
ordinairement,
lamentablement,
de ce monde ?
Avoir fait tout ça
pour, finalement,
se rendre?
samedi 17 septembre 2011
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