mardi 7 juin 2011
Hum! Hum!.....
La pédophilie est un sujet très en vogue, comme vous l’aurez remarqué, que ce soit dans les faits divers ou les rumeurs.... La question qui vient en premier est de savoir s’il y a plus de pédophiles ou bien si, la pédophilie étant, à juste titre, de moins en moins tolérée, l’actualité se fait de plus en plus l’écho de ces faits. Les deux hypothèses sont possibles. Si l’on prend comme base de raisonnement le fait que la pédophilie serait en recrudescence, ce qui n’est pas prouvé, une fois encore, il convient donc de s’interroger sur le pourquoi d’une telle augmentation. Parmi les raisons évoquées, on tombe sur une idée assez dérangeante et assez grinçante. D’aucuns prétendent, en effet, qu’il pourrait s’agir d’une conséquence inattendue de la “libération des femmes”.... Cette affirmation repose sur le fait que, l’éducation des garçons n’ayant guère changé malgré les combats féministes, le résultat pourrait en être que la volonté de domination masculine, inepte dans les “nouveaux” rapports femmes-hommes, se reporte sur des êtres plus fragiles, c’est à dire, par exemple, les enfants, les handicapés, mais aussi les femmes que l’on domine socialement, comme les femmes de chambre ou les employées. Et là, bien que tout ce texte ne repose que sur d’hypothétiques affirmations, on en arrive à la question douloureuse: qui éduque les garçons? La réponse me paraît sans discussion possible: les femmes!.... Que ce soit un bien ou un mal n’est pas la question. Qu’il soit préférable que les hommes s’investissent plus dans l’éducation des enfants ne fait aucun doute. Mais les faits sont là, têtus: l’éducation des enfants est majoritairement remise aux femmes. D’ailleurs, beaucoup de psychologues ont même bâti des théories selon lesquelles, de toute manière, le rôle du père ne peut s’exprimer qu’à partir d’un certain âge, autour de six ans, et ne dépend que de la capacité de la mère à déléguer. Si elle refuse de partager l’enfant, matériellement ou psychologiquement, le père ne peut rien. Et nous voilà donc à la conclusion qui va encore me faire beaucoup d’amiEs.... La revendication juste d’autonomie des femmes pourrait bien avoir des conséquences catastrophiques et, ce, uniquement parce que les femmes, même si elles sont militantes et convaincues de la légitimité de leurs droits, idée que je partage, n’ont néanmoins pas encore franchi le pas décisif: celui d’éduquer leurs garçons d’une manière résolument anti-machiste... Plus que le rôle des femmes, ce qui importe, en définitive, c’est le rôle des mères.
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