Anne, ma soeur Anne,
Si j' te disais c' que j' vois v'nir
Anne, ma soeur Anne,
J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar
Sale cafard
Anne, ma soeur Anne,
En écrivant ton journal du fond d' ton placard
Anne, ma soeur Anne
Tu pensais qu'on n'oublierait jamais, mais
Mauvaise mémoir
Elle ressort de sa tanière, la nazi-nostalgie
Croix gammée, bottes à clous, et toute la panoplie
Elle a pignon sur rue, des adeptes, un parti
La voilà revenue, l'historique hystérie
Anne, ma soeur Anne
Si j' te disais c' que j'entends
Anne, ma soeur Anne
Les mêmes discours, les mêmes slogans
Les mêmes aboiements
Anne, ma soeur Anne
J'aurais tant voulu te dire, p'tite fille martyre
Anne, ma soeur Anne
Tu peux dormir tranquille, elle reviendra plus
La vermine
Mais beaucoup d'indifférence, de patience malvenue
Pour ces anciens damnés, beaucoup de déjà-vu
Beaucoup trop d'indulgence, trop de bonnes manières
Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière.. comme hier
Anne, ma soeur Anne
Si j' te disais c' que j' vois v'nir
Anne, ma soeur Anne
J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar
Sale cafard
Louis Chedid - 1985
mardi 22 mars 2011
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