google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: mai 2014

samedi 31 mai 2014

Finky

Ce matin, dans son émission sur France-CUl, Alain Finkielkraut, ci-devant académicien, a employé, parlant d'un chevalier, le terme "carapaçonné". Il se trouve que le terme idoine est "caparaçonné". On peut l'ignorer mais ce terme vient du mot "caparaçon" et non du mot "carapace". On peut l'ignorer mais Finky, lui, en tant qu'Académicien Français, mais, surtout, en soi-disant pourfendeur de la perte des valeurs qui ont fondé la France et de la Kulture, lui, il ne peut pas l'ignorer. Le concernant, c'est une faute impardonnable. Elle est belle, la France !...

mardi 27 mai 2014

Vient de paraître




Il devient chèvre à force de s’envoyer en l’air avec une jolie foraine.

Extrait : ELLE M’EMMENE DANS SA CHAMBRE, deuxième étage, vue sur la fête. Une chèvre dort sur le lit. Elle la pousse de la main et la bête se réfugie dans la salle de bains, gentiment, sans broncher. Pendant que je suis en train d'admirer les dernières lumières sur la grand place, la fin des réjouissances, lente et anarchique, les stands s'éteignant sans ordre et sans logique, la demoiselle s'est mise nue et m'attend sur le lit.

Pascal Pratz instille quelques épices de fantastique dans cette histoire qui ravira les amateurs de beauté fatale. La belle bohémienne du père Hugo n’a pas fini d’enflammer les fantasmes de nos Quasimodo contemporains.

Esmeralda, Pascal Pratz, nouvelle érotique, éditions SKA, collection Culissime, 0.99 €
EAN 9791023403305

C'est ICI

samedi 24 mai 2014

Dame nature




En haut, Physalis, autrement appelé amour en cage. Mais l'amour peut-il être sans cage ? En bas, radiolaire, squelette de plancton.... Curieux, non, cette similarité entre un végétal et un animal.....



Autoportrait à la rose

Le nom du chaton est ... Rose.

jeudi 22 mai 2014

Définitivement

L'unique but de la pensée, au sens de « la pensée dominante », est de colmater volontairement les brèches qu'elle ouvre involontairement. Notre problème, c'est que cela dure depuis le commencement de la pensée, du moins de ses traces écrites.

mercredi 21 mai 2014

commutalisme

La différence entre le capitalisme et le communisme est simple : le capitalisme s'appuie sur les côtés les plus sombres de l'être humain, la cupidité, l'égoïsme, la jalousie, la veulerie, la bêtise, etc... pour prospérer alors que le communisme rêve d'éliminer tous ces mauvais côtés pour finalement sombrer sous cela même qu'il fustige, la cupidité, l'égoïsme, la jalousie, la veulerie, la bêtise, etc... mais, cette fois, de ses dirigeants. Au final, il est donc absolument normal que l'un et l'autre aboutissent au même résultat.

A voir absolument

mardi 20 mai 2014

Comment va le monde, môssieu? Il tourne, môssieu!

Je ne connais pas un seul Physicien important qui n'ait, un jour, basculé dans le monde de la philosophie. Le plus emblématique, pour vous, restera Einstein, pour moi, c'est Heisenberg. Werner. Tout le monde pense que c'est la confrontation au néant qui provoque leur bascule vers l'intellectualisme. Très peu de gens, sur Terre, sont capables d'envisager la notion de "néant". Pourtant, en vérité, le déclencheur, c'est l'impossibilité du néant. Les philosophes physiciens sont exceptionnels, non parce qu'ils sont confrontés au néant mais, bien plus, parce qu'ils ont compris ce que recouvre cette notion et, la dépassant, tombent sur l'impossibilité de son existence. Fumer tue, paraît-il. La non-existence du néant rend fou. Surtout les médiocres. Le reste est dans Victor Hugo.

Le titre de cette chronique est une citation de F. Billetdoux

mardi 13 mai 2014

Absurde

C'est absurde. Ce monde est absurde. Il m'en cuit d'écrire cela car le chantre de l'absurde est et restera un certain Camus. Et je hais Camus. Trop bon genre, trop poli, un peu trop mystique et, à mon sens, pas assez cultivé. Je pense que lui-même est absurde ( tout comme moi, me direz-vous, si tout est absurde...). Je pense qu'il l'est parce que l'absurde ne peut pas être une règle, un dogme. Si le monde est absurde, il n'a pas de règle. Pas même celle d'être absurde. Le fait que, de manière manifeste, l'absurde règne en maître laisse forcément ouverte la possibilité qu'il ne le soit pas, au moins parfois. Reste que notre monde est parfaitement absurde. Je veux parler de notre monde tel qu'il va. L'économie, les guerres, les massacres, les meurtres, le racisme, les fanatismes, les religions, les églises, le travail salarié, le pouvoir de l'argent, le sport de haut niveau, l'amour des belles bagnoles, l'amour tout court, tout cela, tout ce qui fait notre vie quotidienne, est absurde. Malgré les efforts de nos nombreux experts, malgré nos tentatives de trouver un sens à tout cela, rien n'y fait. C'est absurde. Comme l'aurait dit Shakespeare : la vie est un récit conté par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. Pourtant, en dépit de l'évidence, je n'ai jamais entendu autant de gens m'expliquer le sens de tout. Peut-on expliquer le vide ? Le néant existe-t-il ? La réponse est non. Ni le vide ni le néant n'existent si il existe quelque chose capable de les expliquer. Car, alors, cette chose y existe. Notre monde est absurde et rien ne peut nous l'expliquer.