google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: mai 2012

jeudi 31 mai 2012

Ferrat.....

Il se peut que je vous déplaise
En peignant la réalité
Mais si j'en prends trop à mon aise
Je n'ai pas à m'en excuser
Le monde ouvert à ma fenêtre
Que je referme ou non l'auvent
S'il continue de m'apparaître
Comment puis-je faire autrement

Je ne chante pas pour passer le temps

Le monde ouvert à ma fenêtre
Comme l'eau claire le torrent
Comme au ventre l'enfant à naître
Et neige la fleur au printemps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Avec sa dulie ses horreurs
Avec ses armes et ses reîtres
Avec son bruit et sa fureur

Je ne chante pas pour passer le temps

Mon Dieu mon Dieu tout assumer
L'odeur du pain et de la rose
Le poids de ta main qui se pose
Comme un témoin du mal d'aimer
Le cri qui gonfle la poitrine
De Lorca à Maïakovski
Des poètes qu'on assassine
Ou qui se tuent, pourquoi, pour qui ?

Je ne chante pas pour passer le temps

Le monde ouvert à ma fenêtre
Et que je brise ou non la glace
S'il continue à m'apparaître
Que voulez-vous donc que j'y fasse
Mon cœur mon cœur si tu t'arrêtes
Comme un piano qu'on désaccorde
Qu'il me reste une seule corde
Et qu'à la fin mon chant répète

Je ne chante pas pour passer le temps

Jean Ferrat

Un seul mot à retirer : dieu !...

mercredi 30 mai 2012

Olé !....

-1) Sa femme vient de l’appeler, elle le quitte.
-2) Il est tombé amoureux du petit taureau.
-3) Il a oublié de fermer le gaz.


En tous cas, il se passe enfin quelque chose dans la tête de ce type. Et le taureau, lui, brave, il vient le chercher.. Ben alors ? Qu’est-ce tu fous?


lundi 28 mai 2012

Charogne #3



Charogne #3 est disponible. Au menu :

Stéphane Beau
Cyril Bérard
Marc Bonetto
Maëlle De Coux
Eric Dejaeger
Armand Dupuy
Jean-Marc Flahaut
Emmanuelle Le Cam
Farbrice Marzuolo
Guillaume Siaudeau
Lucien Suel
Romain Verger
Illustrations : Magali Planès

Cette revue est éditée par Asphodèle-éditions ( c'est à dire bibi)  et le directeur de publication est Guillaume Siaudeau.

Pour cet opus 3, Guillaume me fait le plaisir de retenir l'un de mes poèmes.

Charogne #3 est en vente ( 6€)   ICI   et   LA

samedi 26 mai 2012

Fauve

Tenir le tigre par la queue.. On voit très bien , je suppose. Mais que dire de celui qui tiendrait à la fois la gueule et la queue ? A la fois la partie qui permet le maintien de la captivité et la partie qui est le danger. Si je lâche la queue, je me fais bouffer, si je lâche la gueule itou. Pourtant, la gueule va me bouffer, en partie, mais si je la lâche, ce sera en totalité. Combien de temps dois-je tenir ? Dois-je simplement tenir ? Quel est mon choix ? Est-ce autre chose qu’une question de temps ? Je vais y passer, ce qui importe, c’est quand ... Je vois un type qui, en ce moment, s’imagine qu’il tient la queule et la queue du monstre.. Il en a pour cinq ans.... Il a simplement oublié les griffes.

jeudi 24 mai 2012

Siecle

Chippé sur le blog de F. Schiffter, qui se dit «philosophe sans qualités»  et nihiliste, ce qui ne l’empêche guère de fréquenter les cocktails, cette citation d’Oscar Wilde:

« Dans un siècle où l’on ne prend au sérieux que les imbéciles, je vis dans la terreur de n’être pas incompris ».


PS : message dédié à Isabelle Giordano (ma préférée..) et tous ses semblables (Ferrari, Chazal, Poivre, Denisot, Barthès, Pujadas, Drucker, Gaesler, Seu, Gisbert, etc...), qui semblent considérer que ce qui leur échappe est obligatoirement sans intérêt...

mercredi 23 mai 2012

Cannes la braguette, disait Ferré

Bon, allez, tous à Cannes... Les films sont nuls ?  Quelle importance ?... Les actrices sont à chier, capricieuses, même pas belles, ça change quoi? Il pleut ? Ben.. il pleut, quoa !... Les réalisateurs minaudent ? Ben, on sait bien, l’égo surdimensionné... Finalement, l’info, c’est le luxe, particulièrement dans les hôtels de Cannes. Fabuleux !... On est en crise, là ? Qui est en crise ?.... En 68, Godard, qui n’est que Godard, avec les limtes de ses luttes, a fini par obtenir l’interruption du festival.... Par solidarité avec les gens qui étaient dans la rue. La crise ? Quelle crise ?

mardi 22 mai 2012

Le mur......

    Vous l’aurez sûrement noté, nous allons dans le mur. Tous. L’Europe, La Grèce, l’Espagne, la France, bien sûr, mais aussi François Hollande, Mélenchon, l’économie, la planète, tout tend vers ce fameux mur.  Cette expression très à la mode m’agace autant qu’elle m’amuse, pour ce qu’elle dit de notre époque. Mais ce mur me pose question. Géographiquement parlant, d’abord. Où serait donc ce putain de mur ? Quel est le lieu, dans l’univers où se tiendrait un tel mur ? Chacun, du moins ceux qui ont un peu étudié, sait qu’il n’existe dans l’univers aucun mur infranchissable, hormis celui de la vitesse de la lumière, ce qui reste une hypothèse, crédible, certes, mais pas encore totalement démontrée. Mais je sais bien que ce mur n’est en rien physique dans l’idée de ceux qui l’emploient. Or, pour ce qui concerne la pensée, cette fois, il n’y a aucun doute. Il n’existe pas de frontière indépassable pour aucun des domaines où s’applique la réflexion. Hors celles que nous y mettrions, par morale, par principe, par éthique, et donc, toutes virtuelles. Rien n’a démontré, de par la passé, que quelque mur ait jamais été franchi par rien. Ce mur, il n’existe donc pas et n’existera jamais. Comme dieu, me direz-vous. Tout à fait, vous rétorquerais-je. Dieu n’existe pas, n’a jamais existé sauf dans l’esprit des Hommes, tant et si bien qu’à la question : dieu existe-t-il?, une seule réponse possible : bien entendu puisque nous en parlons. De fait, donc, ce mur imaginaire qu’aucun d’entre nous ne se verra jamais franchir dans le fracas du chaos, finit par exister, puisque tout le monde en parle. En parlant de ce mur, tous ces gentils messieurs, toutes ces gentes dames, nous entretiennent donc de leur propre conception de la pensée, une chose bornée, une chose pour les esprits bornés. Le malheur, c’est qu’ils finissent par nous imposer leur médiocrité. Non, nous n’allons dans aucun mur. Il n’y a pas de mur, définitivement aucun. Peut-être l’indice de la platitude désertique de la pensée actuelle, qui réclamerait, comme clause de sauvegarde, parce qu’elle est incapable d’envisager quelque relief que ce soit, quelque différence que ce soit, et qui, de fait, envisage très sérieusement l’existence d’une limite à sa propre incapacité, en la personne d’un mur imaginaire, résurgence de la punition divine du premier testament. Dieu est mauvais et il nous punira quelque jour. Bon courage !...

lundi 21 mai 2012

Voyance

    Si mes informations sont exactes, Sarkozy aurait dit, en privé, il y a trois ou quatre ans de cela : j’ai été élu pour faire le sale boulot, je serai chassé après mon premier mandat et le prochain président sera François Hollande. Tout le monde le savait. Hollande aurait gagné même si Strauss-Kahn avait été candidat, contrairement à ce qu’on raconte. Simplement parce qu’en bon Talleyrand qu’il est, ses dossiers sur ses concurrent(e)s, constitués lors de sa présidence du PS, étaient suffisamment chargés pour lui assurer un silence complice de tous. Rose Kennedy savait que son fils serait un jour président des USA. Qui est Rose, en France ?

samedi 19 mai 2012

Refaire

L’une des questions les plus récurrentes pour un artiste, écrivain, peintre, plasticien ou autre, est celle de la reproduction, celle de savoir si ce qu’il crée a déjà ou non été fait. Ce qui a à voir avec le plagia, bien entendu. Sauf que le plagia est volontaire. Imaginez un écrivain à qui l’on dirait : vous nous avez réécrit Victor Hugo ou Proust sans qu’il ne les ait jamais lus. Ne riez pas, je connais des écrivains qui n’ont jamais lu Proust. Bref, ce ne serait pas si péjoratif, je trouve. Ecrire tout seul dans son coin un texte qui nous referait Proust, ce serait plutôt pas mal....

mercredi 16 mai 2012

Anniv

Toute la journée d’avant hier, j’ai dû lutter contre un réflexe bien humain, en écrivant la date du jour. C’était le jour de mes soixante ans. Au lieu de noter 14/05/12, ma main voulait bien sûr tracer 14/05/52. C’est fou comme chacun d’entre nous est égocentré, pas vrai?, même moi.... Bon, ceci dit, 60 ans, c’est quelque chose. Je me souviens de mes 20,30, peut-être 40, où en avoir un jour 60 n’était qu’une chimère. Moi, 60 ans ?.... Jamais !.... Ben c’est quand même là.... Pourvu que ça dure, disait Laetitia, mère de Napoléon (Pouvou qué ça doure, en vérité).... Pourvu que ça dure....

mardi 15 mai 2012

Casse-toi pov'con......

Buvons un coup, buvons en deux
A la santé des amoureux
A la santé du Roi de France,
Et merde au minus atrabilaire
Qui nous avait déclaré la guerre.

lundi 14 mai 2012

Réel

    Je ne sais pourquoi mais me vient l’envie de rappeler un principe intangible de la pensée, le principe de réalité. Il s’applique, par exemple, lorsqu’on tente de nous entraîner sur le terrain des “chances” de l’existence de l’Homme sur Terre. Ces chances sont tout simplement de 100%. Du simple fait que l’être humain EST sur Terre. De même, lorsqu’on nous raconte les fables courantes sur le peu de probabilité de tel ou tel événement passé. Les accidents, les rencontres, les pensées ambiantes, l’histoire.. Leur probabilité est également sans appel : 100%. C’est arrivé !... Je ne sais pourquoi, en ces temps de changement, j’avais envie de rappeler cette évidence.

samedi 12 mai 2012

Salon

Ce samedi et ce dimanche, je suis au salon " Les belles rencontres" du Pouliguen.


vendredi 11 mai 2012

Oeil

    J’aime l’air de défi qu’on peut lire dans les yeux de toutes les filles qui posent pour des photos de nu. L’air de vous dire, toutes, que vous n’êtes même pas cap.... Ou bien que vous n’êtes qu’un pauvre con, à les mater, comme ça, à baver. Elles se montrent et vous disent par derrière que vous n’êtes qu’une pauvre loque à regarder avec la langue pendante. Il faut une bonne raison pour exposer ses charmes.

jeudi 10 mai 2012

Avenir


    Ben voilà. Il part, il est déjà parti. On est heureux, on a le sourire et l’air est léger. C’est la seule chose qui va changer. Notre bonne humeur. On va continuer à se faire empapapaouter, mais avec le sourire. On sera presque volontaire, comme toujours quand on y croit. De la servitude à la servitude volontaire.

mercredi 9 mai 2012

Après ...

Une petite chose... Maintenant que nous l’avons dégagé, voilà le Sarkoléon, ainsi qu’à peu près tous ses anciens larbins, qui se plaignent du mauvais traitement dont il a fait l’objet, des insultes et des témoignages de haine dont on l’a couvert pendant cinq ans, en bref, il se pose en victime. Une seule chose : si ce sale type a déchaîné tant de haine, c’est tout simplement parce qu’il est haïssable. Sa politique raciste, sectaire, partiale, son népotisme, le sont. Mais aussi sa personnalité, vindicatif, violent, revanchard, caractériel, manipulateur, menteur, pervers, vantard, bravache, provocateur, grossier, vulgaire, inculte, tout chez lui est détestable. Il me paraît donc normal qu’on l’ait tant  détesté. Ce qui n’est pas normal, ce sont les 48% qu’il a recueillis. Son nom va rejoindre la longue liste des anciens présidents (Louis Napoléon Bonaparte, Adolphe Thiers, Patrice de Mac Mahon, Jules Grévy, Marie Francois Sadi Carnot, Jean Casimir-Perier, Felix Faure, Emile Loubet, Armand Fallieres, Raymond Poincaré, Paul Deschanel, Alexandre Millerand, Gaston Doumergue, Paul Doumer, Albert Lebrun, René Coty, Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac) mais je ne suis pas certain que, comme beaucoup d’entre eux, il sombrera dans l’anonymat. On pourrait bien s’en souvenir, hélas, comme l’un des (ou le) pires.

lundi 7 mai 2012

dimanche 6 mai 2012

samedi 5 mai 2012

Dégage !.......

jeudi 3 mai 2012

Pause !...

Rien à dire... Tension trop importante. Rendez-vous à Lundi....

mardi 1 mai 2012

Le 20 juin 1889, le congrès de la IIème Internationale socialiste, réuni à Paris pour le centenaire de la Révolution française, décide de faire du 1er mai un jour de lutte à travers le monde avec pour objectif la journée de huit heures. Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago.

Hitler, pour se rallier le monde ouvrier, fait du 1er mai une journée chômée et payée dès 1933.

Le 24 avril 1941, le maréchal Pétain instaure officiellement le 1er Mai comme «la fête du Travail et de la Concorde sociale». À l’initiative de René Belin, secrétaire d’État au travail dans le gouvernement de François Darlan, le jour devient férié, chômé et payé.