google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: octobre 2010

lundi 25 octobre 2010

Pause

C’est les vacances. En ces temps où l’on voudrait nous faire travailler de plus en plus, les vacances, c’est comme un temps de résistance..... Je prends donc des vacances.... Sans avoir à remplir mon réservoir et faire marcher la machine à fric. Juste en me taisant..... A bientôt

samedi 23 octobre 2010

Démo crasse

Sarkozy est de ceux qui ne manquent pas d’air. Il s’y entend, pépère, en matière de démocratie. Je cite: “la démocratie, ce n’est pas un petit groupe de gens qui imposent leur volonté par la force”. Tiens!.. et c’est quoi, alors, un président à 30% dans les sondages qui envoie les CRS pour taper sur un peuple mécontent à 70%, d’un projet de loi imposé par la force et qui le manifeste? C’est la démocratie?...

vendredi 22 octobre 2010

Pour qui le fric?...

Sarkozy.. Ce nom vous dit quelque chose?.... Je suis sûr que vous ne savez pas tout. Un coup d’oeil ici

jeudi 21 octobre 2010

Lapsus

Fellation, c’était la Dati. Brice, le rouquin, là, au bord de l’albinos, lui, c’est “génital”... Ils enfilent les lapsus... Ils ne pensent qu’à baiser, quoi... Ah!.., variante, on pourrait penser qu’ils ne pensent qu’à NOUS baiser... Par les temps qui courent, s’il y a pénurie, j’espère que ça ne touchera pas la vaseline....

mercredi 20 octobre 2010

Insultes?...

Mélenchon a traité Pujadas de “salaud” puis de “laquais” dans une vidéo qui buzz pas mal. Les journalistes sont scandalisés. Pujadas se dit offensé. C’est curieux. C’est plutôt soft, laquais... Il aurait pu dire lèche-cul, carpette, fayot, valet, larbin, chien de garde, courtisan, servile, même, enfin un tas de jolis noms tous plus vrais les uns que les autres. C’est ça, le truc? Faut pas dire quand c’est vrai?..... Ça m’a rappelé une chanson de Ferrat. Tout n’est pas bon dans cette chanson, en particulier la glorification des Nord-Vietnamiens, mais le dernier couplet, qui était adressé à Mr D’Ormesson, à l’époque patron du Figaro, le père (ou l’oncle?..) de notre Jeannot national, vaut le déplacement:

Mais regardez-vous donc un matin dans la glace
Patron du Figaro songez à Beaumarchais
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet

La chanson est restée dans les mémoires comme l’une des seules à avoir été interdites de télé et de radio..... A cette époque, les journalistes avaient déjà l’outrage facile.... Et des amis bien placés.

mardi 19 octobre 2010

Sapience

Si on se laissait aller, comme la plupart de nos contemporains, on serait évidemment aussi abjecte et égoïste qu’eux, avec cette différence que nous en aurions conscience. De fait, certains comprennent parfaitement les raisons qui font que l’être humain se montre trop souvent trop humain. Mais comprendre n’est ni excuser ni entériner. On peut comprendre les ressorts qui conduisent l’assassin à assassiner ou le voleur à voler, ou encore le tortionnaire à torturer. On peut savoir qu’on en serait nous-mêmes capables mais ce n’est pas pour cela que c’est bien ou même admissible. D’ailleurs, ceux qui ont capté à quel point d’abjection l’être humain est capable de se comporter sont aussi ceux qui ne passeront jamais à l’acte.

lundi 18 octobre 2010

Libres!....

Dans les rapports entre le faible et le fort, c’est la loi qui protège et la liberté qui opprime. ( Rousseau?...) Vive le néo-libéralisme économique!...

samedi 16 octobre 2010

Com...

Eric Establie, le spéléologue, est mort. A cette heure, on ne peut pas dire à quand remonte son décès. On entend dire qu’il n’aurait pas survécu très longtemps à son accident et que, par conséquent, les signes de vie qu’on avait cru être les siens n’auraient pas pu l’être. Je ne ressens aucune joie à cette nouvelle et m’associe sincèrement à la tristesse et au chagrin de tous ceux qui l’ont connu ou aimé. Néanmoins, on ne peut nier qu’il y a eu communication sur ce sujet d’actualité. Et, en France, en 2010, qui dit communication dit...... Le sujet faisait la une à chaque journal télé. On nous maintenait dans l’attente de la bonne nouvelle, on allait le sauver, en déployant des moyens techniques et humains hors norme. De là à se figurer que, en haut lieu, on aurait voulu se refaire une santé dans les sondages au moment où, au Chili, un autre s’en refaisait une avec ses trente trois....

vendredi 15 octobre 2010

Les frères Tapedur....

Des hommes et des dieux. Deux millions d’entrées. Vous n’êtes pas raisonnables, tout de même!.... Sinon, vous avez compris, hein!... Le gouvernement vous aura prévenus: si vous laissez vos enfants traîner dans les rues ces temps-ci, les CRS vont taper dessus et ils sont en danger..... On pourrait dire aux CRS de lever le pied.. Mais ça..., n’y comptez pas trop. Ces animaux-là ne comprennent pas tout. Eux, ils sont payés pour taper. Ils cognent. Et dur. Milice? Nervis? Mercenaires? Gladiateurs? Fachos?.... Tout de suite, les gros mots. Tas d’extrêmistes que vous êtes. C’est le grand écart, là, pour vous... Entre le film du début de ce message (rien que penser au titre, beurk!..) et votre attitude parentale, dur, non?....

jeudi 14 octobre 2010

Renabilité énergétique

Les opérateurs de l’énergie sont dans la mouise!.... Ils doivent à la fois nous vendre l’énergie ET les économies d’énergie.... Il n’y a pas trente six solutions: pour survivre, ils doivent continuer de nous en vendre et, dans le même temps, nous en vendre moins. Il n’y a qu’un seul moyen: nous la vendre de plus en plus cher. Pour ça, il faut com-mu-ni-quer. Nous vendre cher de l’écologie, en fait des services annexes, des astuces, des équipements, qui nous permettront peut-être, de consommer moins de kilowatts mais, surtout, surtout, de maintenir les factures au niveau où elles étaient dans l’étape précédente. Investissez, braves gens, investissez.... Dans des panneaux, des pompes, des poêles, ce que vous voudrez.... Mais, de grâce, faites en sorte que vos factures ne baissent pas!..... L’avenir des grandes entreprises françaises, parfois numéro 1 mondial dans leur domaine, est en jeu, il faut qu’elles puissent continuer de faire des bénéfices qui attireront les investisseurs et satisfassent leurs actionnaires.... A vot’ bon coeur!....

mercredi 13 octobre 2010

Bêtes

C’est idiot, un hérisson. C’est mignon, d’accord, mais stupide. Pourquoi ça traverse les routes un hérisson? Ça fait combien de générations, maintenant, qu’on les écrabouille joyeusement au milieu de leur traversée? Ils peuvent pas se raconter l’histoire entre eux, éduquer leurs petits? C’est con un hérisson. Qu’est-ce qu’il peut bien y avoir de plus con? Ah, si... Peut-être. Les crétins qui en aplatissent un par semaine sur la route qui passe derrière chez nous.

mardi 12 octobre 2010

Dissident

Il vivait tranquille et isolé dans son village. Tout le monde connaissait ses idées contestataires, son opposition ouverte au régime. Il avait participé à quelques publications très rebelles. La police est venue le cueillir un matin à l’aube, dans un déchaînement de violence inouï, pour le conduire derrière les barreaux. Liu Xiaobo?.... Ah non!.. Je parlais de Julien Coupat....

lundi 11 octobre 2010

le dix en dit long

le 10 octobre 2010 (c’était hier), c’est un jour spécial pour qui a l’esprit mathématique: 10/10/10. Il y en a peu dans une vie. 09/09/09, 08/08/08,..... 08/08/88, enfin, un nombre très limité. Ce qui est amusant, c’est le caractère totalement hasardeux de l’événement: il dépend de l’origine choisie pour le compte du temps, de notre numération, d’un tas de conventions, qui aboutissent à ce hasard. La phrase idoine, en cette circonstance, est : tout est dans tout et réciproquement... le reste, c’est dans Victor Hugo.

samedi 9 octobre 2010

Schmittshhhh!....

Eric Emmanuel Schmitt.... Rien qu’en écrivant ça, et parce que je sais que vous allez immédiatement penser que, si j’en parle, c’est pour le descendre, je sais que ça va “cliver”, comme on dhit à Phharich.... Je trouve ça à chier, évidemment. Beaucoup de cons du sérail vous diront que la seule attitude acceptable, pour tous les acteurs du milieu culturel c’est de parler de ce qu’ils aiment et de ne jamais évoquer ce qu’ils abhorrent. Mon cul!.... Ils ne disent jamais de mal parce qu’ils craignent qu’on leur renvoie l’ascenseur..... Ils craignent plus que tout au monde le mal qu’on pourrait dire d’eux-mêmes, de leur indigence culturelle, de leur médiocrité, de leur absolue et affligeante inculture. Du coup, ils s’abstiennent de donner leur avis. Schmitt, c’est le type même de l’égocentré. Moi, je, moi, je... Et ma force, c’est que je vends... Le succès!... On pourrait lui répondre, enfin, on devrait, que la chose la plus vendue sur terre est le papier cul..... Mais ce crétin abjecte vient de se trahir, comme c’est souvent le cas avec les médiocres.. Ils finissent toujours pas se dénoncer eux-mêmes. Une histoire de patience!.... Il préfère Beethoven à Mozart.... Plus salonnard que Beethoven, plus pompier, plus convenu, plus à la mode, plus ambitieux, plus faux, on ne peut pas imaginer.. Il ne peut plaire qu’à des gens qui se piquent de culture sans rien y connaître (voir à ce sujet le jugement de Clément Rosset..).... Une très bonne définition de nos actuels dirigeants et de tous les gens qui ont aujourd’hui du succès. Ce qu’il ne sait pas, le Schmitt, c’est que l’affirmation, de sa part, d’une certaine admiration pour Beethoven, et contre Mozart, qui, lui, est le représentant du pur génie, parce qu’il comprend mieux le premier que le second, c’est tout simplement l’aveu de sa pauvreté intellectuelle. On n’apprécie que ce qu’on comprend. Que ce qu’on domine, pour les pires d’entre nous.... On se sent près de Ludwig parce qu’on pourrait en faire autant, ce qui n’est pas le cas de Wolfgang. Schmitt, c’est un exemple symbolique de ce que la société du spectacle peut produire de mieux: le jeune con, puis le vieux con, bouffi de suffisance..... Le genre ravi de sa propre nullité parce qu’elle se vend.... Coluche disait un truc hyper pertinent: si c’est N°1, c’est que vous l’achetez....... Je conchie totalement E.E. Schmitt. Et, parce que je n’ai pas le sens de la nuance, que je suis un forcené, je suis certain que, si vous me confiez, quelque jour, le sort du sieur, je lui chierai effectivement sur la gueule, comme je pourrais le faire avec d’autres, tous les collabos, y compris culturels, que l’histoire produit. Et comme je suis, moi, humain, véritablement humain,je suis persuadé que, comme Lambert (Coluche, dans Tchao Pantin, encore lui!...), je ne le ferai finalement pas. C’est la force des Schmitt et consorts.... Ils ne pourront jamais nous contraindre à leur ressembler vraiment.

vendredi 8 octobre 2010

Vieil air....

De l'autre côté de l'Atlantique
Dans la fabuleuse Amérique
Brillait d'un éclat fantastique
Le dollar
Il f'sait rêver les gueux en loques
Les marchands d'soupe et les loufoques
Dont le cerveau bat la breloque
Le dollar
Et par milliers, d'la vieille Europe
Quittant sa ferme ou son échoppe
Ou les bas quartiers interlopes
On part, ayant vendu jusqu'à sa ch'mise
On met l'cap sur la terre promise
Pour voir le dieu dans son église
Le dieu Dollar !

Mais déjà dans la brume
Du matin blafard
Ce soleil qui s'allume
C'est un gros dollar !
Il éclaire le monde
De son feu criard
Et les hommes à la ronde
L'adorent sans retard

On ne perd pas l'nord, vous pensez,
Juste le temps de s'élancer
De s'installer, d'ensemencer
Ca part !
On joue, on gagne, on perd, on triche
Pétrole, chaussettes, terrains en friche
Tout s'achète, tout s'vend, on d'vient riche
Dollar !

On met des vieux pneus en conserve
Et même, afin que rien n'se perde,
On fait d'l'alcool avec d'la merde
Dollar !
Jusqu'au bon Dieu qu'on mobilise
Et qu'on débite dans chaque église
Aux enchères comme une marchandise
A coups d'dollars !

Mais sur la ville ardente
Dans le ciel blafard
Cette figure démente
C'est le dieu Dollar !
Pas besoin de réclame
Pas besoin d'efforts
Il gagne toutes les âmes
Parce qu'il est en or

Autos, phonos, radios, machines,
Trucs chimiques pour faire la cuisine
Chaque maison est une usine
Standard
A l'aube dans une Ford de série
On va vendre son épicerie
Et l'soir on retrouve sa chérie
Standard
Alors on fait tourner des disques
On s'abrutit sans danger puisque
On est assuré contre tous risques
Veinard !
La vie qui tourne comme une roue
Vous éclabousse et vous secoue
Il aime vous rouler dans la boue
Le dieu Dollar

Quand la nuit sur la ville
Pose son manteau noir
Dans le ciel immobile
Veille le dieu Dollar
Il hante tous les rêves
Des fous d'ici-bas
Et quand le jour se lève
Il est encor là !

On d'vient marteau, dans leur folie
Les hommes n'ont plus qu'une seule envie
Un suprême désir dans la vie :
De l'or !
S'ils s'écoutaient, par tout le monde
On en sèmerait à la ronde
Au fond de la terre profonde
Encor !
On en nourrirait sans relâche
Les chèvres, les brebis, même les vaches
Afin qu'au lieu de lait elles crachent
De l'or !
De l'or partout, de l'or liquide
De l'or en gaz, de l'or solide
Plein les cerveaux et plein les bides
Encor ! Encor !

Mais sous un ciel de cendre
Vous verrez un soir
Le dieu Dollar descendre
Du haut d'son perchoir
Et devant ses machines
Sans comprendre encor
L'homme crever de famine
Sous des montagnes d'or !

Paroles et Musique: Gilles (Alias Jean Villard) - 1932

Le son ici

jeudi 7 octobre 2010

Gros sous.....

Kerviel est condamné.... Trois ans de prison ferme. Presque cinq milliards de dommages et intérêts. Du jamais vu. Un homme est condamné à payer pour un système, cela ne fait aucun doute... Pour autant, même si l’on admet l’injustice de sa position, le problème moral, philosophique, si vous voulez, n’est pas réglé. Ce problème, c’est celui de la distinction, entre responsabilité particulière et responsabilité institutionnelle. Dans une affaire comme celle-ci, l’institution, une banque, en l’occurrence, se retranche derrière le libre arbitre d’un acteur individuel qui a, c’est incontestable, dépassé certaines limites de la morale commune. Pour autant, l’autorité, la banque, démontre assez régulièrement sa capacité à dépasser elle-même ces limites. Mais la justice a décidé de le mettre face à ses responsabilités. Si les milliards se sont évaporés, c’est à cause de quelques clics que sa main et sa main seule aurait choisi de produire. Ce type est une victime, évidemment. Victime du cynisme de ses employeurs qui ont su ouvrir les bons parapluies au bon moment.


Le veau d’or est toujours debout!
On encense Sa puissance
D’un bout du monde à l’autre bout! ......

Méphistophélès / Faust / C. Gounot (d'après Goethe)

mercredi 6 octobre 2010

suite...

Je suis persuadé que certaines personnes, groupe dont je ne revendique à aucun moment de faire partie, ont aujourd’hui le rôle que la légende attribua un jour au Petit Poucet. Semer des cailloux blancs, pour, qu’un jour, des curieux puissent retrouver le chemin vers la pensée actuelle ainsi qu’à celle qui nous a précédés. Nous sommes aujourd’hui dans une période où l’important n’est plus la pertinence du discours mais l’envie qu’on a d’être à l’avant de la scène. Un truc nietzshéo-freudien. Moi je, moi, je.... Ce qui favorise l’indigence du discours et ne tient que sur l’ambition.... Si vous avez besoin d’être convaincu, écoutez ou regardez ces émissions où les animateurs rament pour vous convaincre de la qualité des “oeuvres” qu’on leur impose de présenter, mais, la plupart du temps, affligeantes. Risible!... Ce temps n’aura qu’un temps. Même si Debord a raison. Il appartient à ceux qui s’y opposent fermement de tenir, même si ce n’est qu’au cas où...... Ne lâchez rien!.... Courbez le dos et tâchez de vous faire éditer quelque part.... La postérité pourrait un jour vous rattraper. Et si elle ne vous rattrape pas... ça s’appelle le pari de Pascal.... Un autre Pascal....

mardi 5 octobre 2010

Pffff!!!....

Les “créateurs” me fatiguent. Vous avez raison: quelque chose en moi m’agace. Mais je parle de la majorité des créateurs, ceux qui n’ont rien à dire et dont l’unique désir est de dire, malgré tout, ce que je rapproche du concept du stade anal décrit par Freud, entre autres. Il est beau mon caca, n’est-ce pas, maman?.... Reste à déterminer, pour ce qui me concerne, de quel clan je fais partie.... On déborde d’oeuvres, d’installations, de chansons, de films, de livres, j’en passe, qui n’ont aucun intérêt et tout le monde se rue, y compris, et avant tout, les médias, trop contents d’avoir une info à passer. On ne va pas laisser les écrans vides, tout de même?... Mais qu’est-ce qui les pousse, ces foetus attardés, à nous imposer leur création absolument affligeante?.... Beaucoup vous répondent que la vie est courte et qu’il faut aller vite, très vite, pour faire plein de choses avant la mort. Et on ne pourrait pas se reposer un peu, avant la mort?... Et ça change quoi, devant la mort, si on n’a rien fait avant? Ça recule l’échéance? Le philosophe, un peu désabusé, dit un jour : les hommes ne font la guerre que parce qu’ils ne savent pas rester au calme dans leur chambre.

lundi 4 octobre 2010

silence...

Juste avant ce week-end, je suis tombé sur le message d’un écrivain qui a décidé d’abandonner son blog aux toiles d’araignée. Une voix s’est tue. Tout plein de gens vont lui signifier que c’est dommage. Parmi eux, beaucoup d’hypocrites. Beaucoup vont également penser que c’est tant mieux, que ça fera un concurrent de moins. Ce que j’en pense: c’est toujours les meilleurs qui s’en vont les premiers. Je suis encore là. Malgré la tentation qu’a fait naître en moi cette décision d’une personne dont j’apprécie l’opinion.

samedi 2 octobre 2010

Chiffres

Smic brut au 01/01/2010 : 1 343,77. Smic net : 1 055,42 €. Total des charges sociales acquitées par le salarié : 288,30€. En pourcentage, c’est 21,45%. Si l’on fait un rapide calcul des charges courantes, loyer, transport, etc..., on peut estimer à 300 à 400€ le reste à vivre, c’est à dire la somme qui reste au salarié pour assumer ses frais d’alimentation, d’habillement, et autres.... Si l’on prend l’exemple d’un cadre de haut niveau à 20 000€ brut par mois, les charges deviennent, à un taux comparable, environ 4300€. Les charges courantes, en proportion, compte tenu de son standing seraient d’environ 8000€, ce qui n’est qu’une estimation. Reste à vivre: 7700€ par mois. Vingt fois plus que le salarié payé au smic. Pourtant, en termes de statistique, ces deux personnes, le smicard et le cadre, sont soumis à peu près au même taux de prélèvement et de charges. Pourquoi croyez-vous que, dans ce pays, on ne parle qu’en termes de pourcentage?.... La statistique, Staline savait très bien l’utiliser. Mao de même. Dans ces univers, l’individu n’est rien, rien d’autre qu’une croix dans une case, un tant pour cent, un chiffre. Le libéralisme actuel a très bien compris la leçon.

vendredi 1 octobre 2010

Société?...

Le gouvernement fait des “économies”. Nous, on va pas en faire. C’est qui qui va payer tout? Ma pomme , ta pomme, notre pomme.... C’est toujours les petits qui trinquent, les gros sont bien à l’abri disait la chanson.... Cette fois, c’est si injuste qu’on en arrive à se demander si on vit encore en société, vous savez, ce concept basé sur la solidarité....